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Achevé en 701, par Osa Kabe (fils de Temmu) et Fujiwara no Fuhito (fils de Nakatomi no Kamatari -créateur de la réforme de Taika).

Ce code est divisé en deux parties : Code Administratif et Code pénal.



Les peines varient selon le statut du criminel (les prêtres et les fonctionnaires sont moins punis que le peuple).
Pas de torture, seulement quelques dizaines de coup de fouet ou de bâton. Pas de peine de prison supérieure à 3 ans.

Une peine capitale est prévue, mais très peu appliquée. En cas de grave crime, on applique plutôt une peine d'exil (exilant le coupable à quelques dizaines de km de la cours).



Il définit les rangs des fonctionnaires, leur rôle, le système de nomination, succession, promotion, l'organisation de l'armée, le protocole (quel type de vêtement porter, quel type de résidence construire), ou encore les règles concernant le bouddhisme et les divinités nationales.

Le gouvernement est divisé entre ministère des Dieux (神祇官, Jingi-kan) et le ministère d'état (太政官, Daijō-kan).

Le ministère des dieux, le plus important, se chargeait de tout ce qui touchait aux rites, aux temples ainsi qu'a la divination et visait à montrer que la cours est le moyen privilégié pour communiquer avec les dieux.

Le pays est découpé en 66 provinces comprenant 592 districts.


Le code Taihō se base sur le "Code de Yonghui" chinois.

On trouve néanmoins, au Japon, 2 différences :

* Premièrement, les positions au sein du gouvernement sont basé sur la naissance et non sur le talent. Même s'il est possible de monter dans la hiérarchie en passant des examens, les "fils de" commencent à un grade avantageux.

* Deuxièmement, l'empereur est vu comme un descendant direct des dieux, et pas simplement mandaté par eux, comme en Chine.