Période Nara


:!: Section en cours de rédaction, consultez plutôt les périodes une par une dans le menu de droite :!:

periode_joumon
periode_yayoi
Période Yamato :
* periode_kofun
* periode_asuka
periode_nara
periode_heian



:!:A organiser :!:

C'est durant cette période que le modèle chinois a été appliqué de la façon la plus fidèle et que le système des codes a le mieux fonctionné.
On ne comptais pas plus de 200 personnes dans l'aristocratie.
Il est devenu impossible de distinguer les produits chinois de leurs imitations japonaises.
L'impératrice Gemmei fait de Nara (nommée à l'époque Heijō-kyō) la première capitale permanente du Japon (autrefois, on changeait de capitale au minimum à chaque décès d'un empereur).
Les fonctionnaires doivent passer des examens, mais l'hérédité est bien plus considérée qu'en Chine : les fils se voient attribué d'office un rang un peu inférieur de celui de leurs parents (environ 5 fois), alors qu'un seul fils bénéficiait d'un traitement de faveur en Chine.

Au cours de l'ère Nara, l'attention du gouvernement s'est focalisé sur le développement des rituels religieux, sur la construction d'imposantes capitales de style chinois et sur le système bureaucratique, le tout pour accroître leur autorité.

On peut diviser cette période en trois :
* De la victoire de Temmu dans la guerre civile de 672 jusqu'à la publication du code Yoro en 718. C'est l'établissement d'un pouvoir central fort.
* De la construction de Nara jusqu'à l'achèvement du grand bouddha en 752. C'est la mise en place de symboles puissants de l'autorité impériale.
* De la rébellion Fujiwara en 742 jusqu'à l'abandon de Nara. Ce sont les premiers signes de l'affaiblissement du pouvoir impérial.

:!: (Hors contexte, à réorganiser) Depuis Meiji, seul le descendant mâle peut devenir empereur au Japon. Ceci est lié à la constitution de 89, basée sur le modèle Prussien, qui dit que l'empereur doit être le chef des armées, mais ce n'est pas une tradition japonaise.

Compilation du Man'yōshū (anthologie des 10.000 feuilles), un recueil de poèmes, premier document à utiliser les caractères chinois pour leur valeur phonétique afin de retranscrire parfaitement la langue japonaise (ces caractères sont appelés les manyogana, ancètres des kanas).