Technique du traitement de texte, la plus naturelle et la moins formelle
:!:A finir, indiquer les codes pour taper les macrons:!:

Il existe différentes techniques pour écrire en japonais avec l'alphabet occidental. Les principales divergences sont dans la retranscription des voyelles longues (どうぶつ), du "ん" suivit d'un son de la famille des" な" (あんない) et des sons de type "しゃ".

Cette vise à présenter, critiquer et analyser les différents systèmes. Comme le reste du site, elle n'a rien de neutre.



De James Curtis Hepburn, proposée en 1885, et utilisée pour son dictionnaire Japonais-Anglais deux ans plus tard. La technique a subit plusieurs révision au fil du temps.

Problèmes
L'inconvénient de cette technique réside dans son utilisation des macrons (¯) pour les longues voyelles. Par exemple, "おう" deviendra "ō". Les macrons sont difficiles à taper au clavier (voir en bas de la page) et posent problème d'affichage sur certains systèmes limités aux 26 lettres de l'alphabet (vieux dictionnaires électroniques, téléphones portables, OS anciens etc).

Une version alternative de Hepburn propose de doubler la voyelle pour indiquer une voyelle longue. Ainsi, "おう" deviendra "oo". Mais dans ce cas là, comment retranscrire les "おお" ?

"へ", "は", "を" utilisés en tant que particules sont transcris en "e", "wa" et "o".

Les consonnes doubles sont marqués par le doublement de la consonne suivant le っ.

"ん" est écrit "n" devant les consonnes, et avec un apostrophe devant les voyelles ("あんない" "annai", "きんえん"kin'en).
Une variante propose de retranscrire chaque "ん" avec un macron. C'est tellement pratique à utiliser que je n'arrive même pas à écrire d'exemple.
On peut trouver aussi l'utilisation d'un "m" pour le "ん" devant les consonnes "b", "p" et "m" (ceci est notamment utilisé par beaucoup de compagnies ferroviaires japonaises pour indiquer le noms de leurs stations).

"しゃ" est écrit "sha".

Il existe de très nombreuses variantes de Hepburn.



訓令式ローマ字 (ou dit aussi système Monbushō) est basé sur le système Nihon-shiki.

Problèmes
La technique Kunrei s'appuie sur la prononciation japonaise, ce qui peut la rendre un peu opaque (しんじゅく deviendra Sinzyuku).

Plus grave, se basant sur les sons, deux mots formés de kanas différent peuvent avoir la même prononciation :
ティーム et チーム seront tous les deux transcrit en tîmu, là ou le système hepburn fait une distinction (tīmu et chīmu).

A l'instar de Hepburn :
"へ", "は", "を" utilisés en tant que particules sont transcris en "e", "wa" et "o".
Les consonnes doubles sont marqués par le doublement de la consonne suivant le っ.
Les voyelles longues utilisent un accent circonflexe ou un macron.
"ん" est écrit "n" devant les consonnes, et avec un apostrophe devant les voyelles ("あんない" "annai", "きんえん"kin'en).


kanahepburnkunrei
shisi
しゃshasya
jizi
chiti
ちゃchatya
tsutu
fuhu




ワープロローマ字. Cette technique est à la base pensée non pas pour transposer des kanas en alphabet romain, mais l'inverse, c'est à dire écrire des kanas avec un clavier classique européen. Reproduisant chaque kana "tel quel", elle est pratique pour l'apprentissage du japonais.

"へ", "は", "を" utilisés en tant que particules sont transcris tel quel "he", "ha", "wo".
Les consonnes doubles sont marqués par le doublement de la consonne suivant le っ.
Les voyelles longues sont marqués par un "u". "おう" deviendra "ou".
"ん" est écrit "n" devant les consonnes, et est doublé devant les voyelles ("あんない" "annnai", "きんえん"kinnen).

Au niveau de la retranscription des kanas, on peut mélanger cette technique indifféremment à hepburn ou à kunrei.
Les petits katakanas sont retranscrit avec un "x". Exemple : texiティ