Editer Pensées





Règles de vie



-Première chose, tu es le juge ultime de ton comportement, de tes émotions, de tes pensées (personne n'a à te dire ce qui est bien ou mal) : tu n'as pas besoin de donner des explications sur ta façon d'être ou tes actes.
Tu as le droit de changer d'avis, de faire des erreurs, d'être indépendant des autres, d'être illogique. Tu as le droit de dire "je ne sais pas", "je ne comprends pas", "ça ne m'intéresse pas", "non".

-Prend ton temps. Ca ne signifie pas "arrive en retard" mais vise large, tu seras moins stressé, tu profiteras plus, ce sera plus agréable pour tout le monde. Étrangement, plus on court pour faire milles choses, moins on a de temps.

-Ne pas se torturer l'esprit sur ce que les autres pensent de nos actions. Pas parce qu'on ne respecte pas ce qu'ils pensent, mais parce qu'on ne peut jamais savoir ce qui se passe dans la tête de quelqu'un. Il y a une infinité de possibilités (et on ne pourra jamais vérifier si on est tombé sur la bonne). Ne pas baser nos actions sur ce que quelqu'un pourrait être en train de penser. Si on la blesse, lui faire assez confiance pour considérer qu'elle nous préviendra qu'elle a été blessée.

-Et dans l'autre sens, les gens ne savent pas ce que tu penses. Passe des messages clairs et pas détournés (exemple : faire la gueule pour faire comprendre X, faire exprès de mal faire Y pour montrer que X....).

-Faire confiance. La majorité des gens sont heureux de t'aider. A moins de vivre en ermite total, tu fais déjà confiance à ceux qui te fournissent l'eau, la nourriture, l'électricité, les routes, les bus, les bâtiments, les soins... Si des gens sont agressifs avec toi, c'est rarement car ils te veulent du mal mais souvent car ils sont préoccupés par autre chose.

-Ce qui est important, ce qui te définit, c'est ce que tu fais, pas ce que tu penses. Si tes idées de film ne quittent pas ton esprit, tu n'es pas cinéaste. Si tu es persuadé d'être bon pédagogue mais n'arrive pas à transmettre ton savoir, tu n'es pas un bon pédagogue (voir existentialisme).

-Tu dois connaitre tes compétences. C'est difficile de les trouver par soi-même. C'est en te confrontant au monde extérieur que tu pourras juger de ce que tu vaux. Ecouter ce qu'un proche pense de toi peut t'aider mais soit conscient qu'il ne s'agit que d'une information. Si tu veux savoir si tu es bon en quelque chose, passe un test.

-Connais également ton caractère, tes émotions, par exemple, dans telle circonstance, tu risques de réagir comme ci ou comme ça. Savoir identifier quand tu es fatigué, énervé, parano, surexcité... Savoir ce que ces états ont comme conséquences pour toi. Connaître ce que tu aimes ou détestes, dans quelles circonstances te sens-tu faible ou puissant...

-Il est possible de se dissocier de ses émotions (par exemple, ne pas se laisser aller à la colère dans certains contextes) ou de se laisser porter par elle. Apprendre à se dissocier mais aussi à s'y connecter pour être plus spontané. Pouvoir nommer l'émotion qu'on est en train de vivre.

-Quand plusieurs options s'offrent à nous, il est parfois tentant de ne pas choisir pour être ni gagnant, ni perdant ("peu importe, tout me convient"). Mieux vaut faire des choix clairs car, l'expérience de la vie aidant, on a de plus en plus des chances d'être gagnant lors de nos choix futurs.

-Sourire. C'est agréable pour les autres. Évidemment il y a des circonstances où ça peut être impoli, par exemple lorsque quelqu'un est dans l'embarras. De manière générale, avoir une attitude (intonation, posture) positive lorsqu'on communique avec quelqu'un car on ne s'exprime pas qu'avec les mots.

-Dire bonjour. C'est un effort pour beaucoup de monde de dire bonjour, toi aussi tu dois faire cet effort. C'est beaucoup moins grave de trop dire bonjour que pas assez. De manière générale, essaie d'être sociable.

-Respecter ce que disent les gens, savoir te taire et les laisser parler. Les personnes plus âgées, car elles ont souvent traversé les mêmes situations que toi ; les plus jeunes que toi, même si tu as l'impression de te reconnaitre en eux et qu'ils ne sont pas assez développés pour t'apprendre quelque chose. L'âge n'est pas indicateur de l'expérience.

-Savoir écouter sans conseiller, juger, consoler, interroger, justifier... simplement entendre l'émotion de l'autre derrière ce qu'il exprime. Si ce n'est pas clair (l'émotion est cachée), reformuler ce qu'il dit ("tu as ressenti telle ou telle chose ?"). On veut savoir ce qu'ils ont observé, ressenti, leurs besoins, leurs demandes.

-Parfois les gens donnent des informations sur eux sans qu'on leur ait demandé. Il est bien vu de donner nous aussi ce genre d'informations en retour. Si on a rien à dire, on peut aussi poser des questions sur ce qui vient d'être dit.

-Dialogue avec la personne et pas avec ton monologue intérieur : elle et toi. Pas elle, toi et tes pensées.

-Ne pas paresser. Ton corps va chercher la facilité et souvent préférer le repos au travail. C'est à toi de lutter à chaque instant. Néanmoins, comprends tes limites, trouve quel rythme te convient.

-Attention quand tu te compare avec les autres : ils sont doués en X mais peut être pas en Y comme toi. Ils aiment faire X donc ils y consacrent du temps et sont devenus meilleur, peut être que tu n'aimes pas cette activité mais qu'il y en a une autre pour toi. Tu te trouves banal par rapport à eux, alors qu'ils sont exceptionnels aux yeux de la société/cette personne que tu aimes = c'est de la jalousie, ne rentre pas là dedans.

-Faire attention à sa santé, bouger, manger équilibré et dans des quantités adaptées, car si on tombe malade, on ne peut plus assumer ses responsabilités.

-Utilise ton expérience pour éliminer les hypothèses ayant le moins de chance d'être vraies. Si le bus devant toi s'arrête, peut-être que c'est car il y a un zombie à l'intérieur, mais sans doute plus probablement car la circulation est bloquée ou qu'il est à un arrêt... Tu ne peux pas encombrer ton esprit de 10.000 hypothèses, et même si l'une d'entre elle était vrai, ça ne servirai à rien. Utilise de préférence TON expérience, pas celle d'un livre ou celle d'un collègue.

-Si tu as peur de faire quelque chose d'anodin (prendre le bus, commander un verre dans un bar...) il faut justement le faire pour te débarrasser de cette peur.

-Les autres ne nous doivent rien. Peu importe ce qu'on leur a donné ça n'appelle pas un remboursement, peu importe ce qu'ils ont promis ils peuvent revenir dessus. Apprendre à ne pas espérer pour ne pas être déçu.

-Apprend à être seul face à toi même. Il est important d'être social, mais réalise que tu seras toujours seul face à toi même, tes sentiments, tes pensées.

Hypocrisie, intégrité, respect de soi et d'autrui


Lors d'interactions avec autrui, il peut arriver qu'un participant domine en imposant son point de vue, son rythme, son humeur... Il peut s'appuyer sur les conventions sociales ("il FAUT faire ceci, c'est la NORME"), sur son expérience, sur son statut (client, patron, parent...), sur sa domination physique (peu contraindre le participant par la force), financière ou psychologique (séduction).

Je pense qu'une bonne interaction doit laisser aux deux participant l'occasion de s'exprimer.

Néanmoins :
-se rappeler que c'est un exercice à plusieurs donc faciliter la communication en s'adaptant à l'autre. Comme en danse, certaines personnes sont plus ou moins douées pour communiquer. S'adapter à elles, ce n'est pas de l'hypocrisie, ce n'est pas se soumettre, c'est permettre l'émergence d'une communication, agréable pour tous les participants. Dans le même ordre d'idée, éviter d'exprimer les mauvaises émotions n'est pas de l'hypocrisie mais une façon de rendre la conversation agréable. On peut exprimer des idées négatives, de la colère sans que cela ne vienne teinter notre communication.

Communiquer c'est une chose, être de mauvaise humeur, c'en est une autre. Les 2 sont souvent mélangé mais ce n'est pas une fatalité.

Raisons d'agir


On peut se sentir forcé de dire bonjour car ce sont les normes sociales, d'aider quelqu'un car c'est une personne proche dont on a peur qu'elle nous fasse des reproches...
Respecte ta nature humaine : tu es un animal social.
N'agit pas motivé par la peur. Il faut que tu agisses avec la motivation d'aider ta communauté (toi inclus). Si tu veux donner un compliment, un coup de main, un sourire, n'hésite pas. Néanmoins ne devient pas un larbin, tu dois t'aider toi même également. Il n'y a pas d'algo secret, il faut que tu utilises ton intelligence pour naviguer dans les situations de la vie.
Pas de méthode universelle magique pour avancer dans chaque situation de la vie, il y a toujours un moment où il faudra prendre des décisions..

Reste ouvert aux autres, comprend leur motivations mais que ça ne t'empêche pas de te mettre en colère (si tu le décides) ou d'exprimer ton désaccord.

Garde toujours en tête que tu veux donner le meilleur pour aider toi et ta communauté.

Tes convictions intérieures doivent s'aligner avec tes actions et tes mots (ne pas penser A et faire l'inverse). Éviter de mentir.

Dans ton cœur tu as parfois une notion innée du bien et du mal, sers-t'en de guide.

Reste conscient que parfois tu te mens à toi même quand tu décides d'agir : il peut y avoir une raison cachée à ton acte.

Emotions et communication



Il est parfois libérateur de pouvoir mettre des mots sur ses émotions ou celles des autres. Attention, une émotion ne doit pas être confondu avec des participes passés comme "abandonné" ou "manipulé".
Ce n'est pas une émotion qui est exprimé quand on dit "je suis manipulé", ça sous-entend que quelque chose nous manipule, préférer plutôt "je suis triste parce que quand tu me fais [telle chose] j'ai l'impression d'être manipulé".


Une liste d'émotions, tirées du très bon livre "Les mots sont des fenêtres" traitant de la communication NonViolente.


admiratif alerte amoureux amusé apaisé attendri attentif aux anges béat bien disposé bouleversé calme captivé charmé comblé confiant content curieux de bonne humeur décontracté délivré détendu ébahi ébloui égayé électrisé émerveillé émoustillé ému en effervescence en extase en harmonie avec… en sécurité enchanté encouragé enjoué enthousiaste étonné éveillé exalté excité fasciné fier frémissant (de joie, de surprise) gai heureux hilare inspiré intéressé intrigué joyeux léger libre mobilisé à… optimiste paisible passionné ragaillardi rassasié rassuré ravi reconnaissant régénéré regonflé réjoui remonté revigoré satisfait serein soulagé stimulé stupéfait submergé (de joie) sûr de soi surexcité surpris touché tranquille transporté de joie vibrant vivant vivifié


On peut être plein :

d’affection d’amour d’appréciation d’ardeur d’énergie d’entrain d’espoir de chaleur de compréhension de douceur de ferveur de gratitude de pétulance de tendresse de zèle


Ou d'humeur :

aventureuse câline enjouée espiègle exubérante insouciante pétillante


Pour les émotions négatives :

à bout abasourdi abattu accablé affligé agacé agité alarmé amer angoissé anxieux apeuré atterré attristé blessé bouleversé cafardeux chagriné choqué confus consterné contrarié coupable craintif crispé de mauvaise humeur débordé déconcerté découragé déçu défait dégoûté démoralisé démuni dépassé dépité déprimé dérouté désabusé désemparé désenchanté désespéré désolé désorienté déstabilisé détaché écoeuré effaré effrayé embarrassé ému en colère énervé ennuyé épuisé exaspéré excédé excité fâché fatigué fragile frustré furieux gêné glacé de peur haineux hésitant honteux horrifié horripilé impatient impuissant incommodé inquiet insatisfait instable intrigué irrité lassé lourd mal à l'aise mal assuré malheureux mécontent méfiant mélancolique navré nerveux paniqué pas intéressé peiné perplexe perturbé pessimiste piqué au vif piteux sceptique secoué sensible seul sidéré soucieux soupçonneux stupéfait sur le qui-vive surexcité surpris terrifié tourmenté transi tremblant triste troublé ulcéré vexé


D'humeur... :

chagrine massacrante sombre maussade morose


On peut éprouver des sentiments... :

d’agressivité d’appréhension d’aversion d’ennui de peur de pitié de rancoeur de ressentiment


Les actions justes


Quand un acte est-il bon, quand est-il mauvais ? Ce n'est pas une question simple.

-Tu dois éviter les actes qui vont amener à de la souffrance, à toi même ou aux autres. Tu dois te demander si tes actions mènent à la souffrance ou au contraire à l'apaisement, à l'élévation des autres. Encore une fois, c'est un choix que tu fais : tu sais que tu n'iras pas en enfer. Il est tout de même préférable de faire le bien autour de soi, construire un environnement positif, c'est profitable à tous.

-Evite de trop te laisser aller dans les plaisirs qui flattent ton côté animal (le sexe, la nourriture, la violence...). Avoir du plaisir en voyant quelqu'un souffrir n'aide pas à la la réduction de la souffrance. Au contraire, c'est la banaliser.

-Se faire plaisir aux yeux en regardant une jolie personne, est-ce une action qu'il convient de faire ou pas ? L'acte peut être aussi innocent que le plaisir de regarder un joli arbre sous le ciel bleu.
Le premier risque, c'est celui d'objectifier la personne, c'est à dire que tu la réduises à quelque chose de joli à regarder.
Le deuxième risque, c'est de te laisser entrainer dans tes pulsions, ce qui serait une faiblesse. Ainsi, consacrer beaucoup de ton temps à chercher une image d'arbre sous un ciel bleu ou une image érotique, c'est une action qu'il convient d'éviter. Vois si tu peux es capable de tenir plusieurs semaines sans te consacrer à un besoin.

Comme référence : http://www.accesstoinsight.org/tipitaka/mn/mn.061.than.html

Énervement


Une petit histoire : Bob marche dans la rue. Un homme crie sur une femme. Bob s'inquiète et demande des explications. La femme n'a pas de frein sur son vélo et lui a foncé dessus, donc, l'homme est énervé. Bob ne sait pas quoi pour qui prendre position. Il y a ici 2 problèmes : la femme doit mettre des freins ET l'homme ne doit pas l'agresser verbalement.

Problèmes


Quand on est confronté à un problème, mieux vaut mettre en œuvre une solution que de râler. La mise en oeuvre de la solution ne doit créer un problème plus important. Si un problème n'a pas de solution ou si la solution n'est pas proportionnelle au problème, ignorer le problème.

-Ne pas étaler ses problèmes aux personnes qui ne le demandent pas. Tout le monde a des problèmes, peut être que la personne en face de vous a un problème pire, mais qu'il ne veut pas le dire.

-Ne pas se plaindre. Il y a des choses plus constructives à faire.

-Ne pas condamner ou critiquer une personne. Vous n'avez pas tous les éléments pour juger et à sa place, vous auriez fait la même chose qu'elle.

-La plupart du temps les gens n'aiment pas les conseils non sollicités. Souvent, ils n'aiment pas non plus les justifications non-sollicitées. Quelques fois, ils n'aiment pas les services non sollicités.

Informations


L'échange d'informations est quelque chose d'essentiel. On est apprécié quand on sait *donner des informations justes et utiles*.

-*Rester humble* : même quand on est persuadé d'avoir raison, on peut se tromper. Theodore Roosevelt disait qu'il serait heureux d'avoir raison 75% du temps. Si on avait raison 55% du temps, il suffirait de jouer en bourse pour devenir riche.

-*Tenir ses promesses*. Faire une promesse, c'est donner une information (telle chose sera faite à telle date). *Ne pas dire que vous allez faire quelque chose si vous pensez que vous allez changer d'avis*. Ne pas faire beaucoup de promesses.

-Se rappeler du nom des gens. C'est une information importante pour la personne avec qui vous parlez. Si vous avez mauvaise mémoire, notez.

-Ne mens pas "pour rire" ou faire des exagérations. De manière générale, évite de diffuser des fausses informations. Pour éviter de mentir lorsque tu sais que la vérité va blesser, tu peux te taire ou bien insister sur un autre point dans ta réponse, par exemple remercier chaleureusement pour l'attention au lieu de dire qu'un repas ou un cadeau est bon alors que c'est faux.

La liberté



Un sentiment ?
-Liberté éprouvée lors de l'état de flow
-Liberté de travailler plus
-Liberté de travailler moins
-Liberté dans un monde virtuel alors que contraint dans le monde réel
-Liberté de création

Notion de but ?
-Entraves pour atteindre ce but, surpasser ces entraves
-But nécessaire ?

Illusion ?
-Illusion du libre arbitre.
-Conditionnement depuis la naissance.

Défini par la négation ?
-Quand on a pas de contraintes
-Contraintes physiques (impossible de voler)
-Contraintes futures (la liberté de manger n'importe quoi doit-elle être exercée si c'est pour devenir obèse)
-Contraintes interpersonnelles (liberté de se comporter comme on veut avec les gens mais contraintes si on les blesse).
-Contraintes morales (on pourrait jeter une pile dans la nature mais...)

Selon Freud (Malaise dans la civilisation), le bonheur est la satisfaction de nos pulsions et la société humaine les refrène ce qui entraine frustration ou rébellion.

Abbaye de Thélème : chacun y est libre de faire ce qu'il veut et comme ils sont tous parfaits ils se respectent, s'aiment, et tout se passe parfaitement bien.

Selon Rousseau: je fais ce que je veux avec ma force physique mais quelqu'un de plus fort limitera notre liberté alors que la loi limite ma liberté mais offre des garanties.

Podcast sur le sujet, il arrive à la conclusion que la loi est la condition de la liberté de Bob, mais Bob doit avoir son mot à dire pour l'élaboration de cette loi.


Le bien, le mal



Définitions



C'est très circonstancié et relatif. Parfois notre coeur nous signale si quelque chose est bien ou de mal.

Comment aider sans se faire exploiter ?


C'est comme le reste, il faut trouver un équilibre (la voie du milieu, juste milieu chez Aristote, Temperance chez les stoiques).

Faire le bien ce n'est pas forcément tout accepter, parfois, on peut apporter plus à une personne en refusant de l'aider.

Ce n'est pas non plus s'oublier : lorsque quelqu'un veut blesser un insecte, on peut crier "Non, ne fait pas ça !", ça semble naturel et plein de compassion. Si quelqu'un veut nous blesser nous même, on devrait pouvoir de la même façon crier "Non, ne fait pas ça !".

L'acte de faire le bien n'est pas facile, parfois on a un peu honte, on a l'impression qu'on va déranger la personne qu'on aide, on a peur que les gens pensent qu'on veut se mettre en avant... Faire le bien demande donc parfois du courage.

Histoire d'un prince qui se donne à manger à un tigre affamé.
Générosité sans parasite.
Discussion sur se défendre/s'affirmer.

Accepter et souhaiter le bonheur


Aimer les gens comme ils sont, si on est pas compatible avec, partir. En cas de conflit essayer de trouver la résolution via une volonté d'amour. Par exemple, une personne qui en humilie une autre : essayer de trouver une solution avec de l'amour pour les 2 protagonistes. Bon c'est pas très clair désolé.

10 % d'importuns


Lorsqu'on se plaint du comportement "des gens", ça peut aider de se rappeler que la majorité sont des bonnes personnes. Par exemple, toutes les personnes ne laissent pas leurs détritus par terre, juste une petite minorité visible.

Imaginer qu'il y a 10% d'importuns. Ces 10% changent selon le lieu, le moment. Tu peux faire parti des 10% pour quelqu'un mais pas pour un autre.

10% d'importuns qui seront toujours là. Penser plutôt aux 90% restant.

Le mal



On peut faire du mal aux autres ou à soi même par ignorance mais aussi volontairement.

Une connaissance m'expliquait qu'il était convaincu que les gens ont parfois besoin de faire volontairement du mal aux autres ou à soi même. Par exemple, ils vont agir 90% du temps dans le respect et l'intérêt des autres et de soi-même...mais parfois, comme une soupape, vont volontairement faire du mal.

Une chose bonne dans le présent peut être mauvaise dans le futur. Exemple : céder à la gourmandise, se coucher tard, se laisser aller à la colère... Voir "acrasie".

Faire le mal peut être un moyen d'exprimer sa souffrance.

Les criminels agissent parfois car ils ont l'impression de réparer une injustice : il mais il a une jolie montre et pas moi, c'est injuste, presque de la provoc, autant lui voler, ça rééquilibrera la balance cosmique.

La boussole du coeur peut être déréglée, et on va penser par exemple que frapper quelqu'un, c'est lui faire du bien car c'est ce qu'on nous a appris.

Haine de l'autre



On hait parfois quelqu'un car on retrouve certaines de nos caractéristiques les plus détestées chez lui : le voir agir nous rappelle nos propres défauts et cela nous énerve.

Il y a aussi des cas où le comportement d'une personne qui nous fait du mal est tellement incompréhensible qu'on la déteste. Il nous est révulsif, impossible de se mettre à sa place.

Masques, couches



Parfois on imagine que l'autre a plusieurs "masques", par exemple, en public il affiche un optimisme et une joie de vivre mais avec nous en privée il est grave et pessimiste. On peut alors croire qu'il porte un masque d'optimiste et que son pessimisme est sa "vraie" personnalité. On peut croire qu'il y a des couches de personnalité à traverser pour arriver au vrai "lui".
Mais ce ne sont pas des couches ni des masques, ce sont des aspects, ce sont des facettes. Il n'y a pas un masque final pour arriver au vrai visage de la personne : son vrai visage c'est justement cet ensemble de facettes.

Confucius


Une traduction gratuite.

-Si tes paroles t’attirent peu de blâme et tes actions peu de repentir, les appointements viendront d’eux-mêmes.

-Faire régner la vertu dans sa famille par son exemple, c’est aussi gouverner. Il faut devenir meilleur pour rendre le monde meilleur.

-« Je ne sais à quoi peut être bon un homme qui manque de sincérité. Comment employer un char à bœufs sans joug, ou une petite voiture sans attelage ? » Insistance à plusieurs reprises sur l'importance de la droiture et de la sincérité (parole juste).

-Celui-là manque de courage, qui néglige de faire une chose qu’il sait être juste. Faire la bonne chose demande parfois du courage.

-« Ien P’ing tchoung¹ est admirable dans ses relations avec ses amis ; leur intimité eût-elle duré depuis longtemps, il les traite toujours avec respect. » Quand on est ami depuis longtemps avec quelqu'un, on fait parfois la faute d'oublier d'être respectueux avec lui.

Bouddhisme


Siddhartha Gautama


Au 6e siècle avant JC, Siddhartha Gautama quitte le domicile familial à 29 ans, part vivre une vie d'ascète, puis, cette vie ne le satisfaisant pas se met à parcourir son propre chemin et atteint l'éveil à 35 ans assis sous un arbre.
On le désigne également par "Shākyamuni" ou "Bouddha" (l'éveillé).

Il encourage ses disciples à être leur "propre refuge", il encourage à la liberté de penser et de parcourir le chemin seul (les Tathagata montrent juste le chemin).

4 nobles vérités


-La vie est pleine de souffrance (peurs, maladies...).
-L'attachement (à son corps, aux objets, aux autres...) est la cause de la souffrance.
-Il existe un moyen de faire cesser la souffrance (c'est bon à savoir).
-Le moyen pour faire cesser la souffrance est de suivre le noble sentier octuple.

le noble sentier octuple


Chacun des 8 est encore sous divisé en plusieurs choses, elles-mêmes sous divisés.

La compréhension ("vision") juste : comprendre les 4 nobles vérités, comprendre pourquoi il y a des actions justes et d'autres injustes, comment méditer/se concentrer (jhanas) etc.

La pensée juste (ou "émotion" ou "intention ") juste : l'intention qu'on met dans ses actes.

La parole juste : ne pas mentir, ne pas injurier, ne pas être grossier, ne pas bavarder de manière frivole etc.

L’action juste : en parfaite harmonie avec le moment, pas dictée par son ego, en évitant la souffrance chez soi ou l'autre... ça implique ne pas tuer, ne pas voler, ne pas prendre d'alcool/drogue...

Les moyens d’existence justes : ne pas gagner sa vie avec des actions qui ne sont pas justes.

L’effort juste : effort pour mettre en application le noble sentier, mais pas dans une quête de pouvoir personnelle.

L’attention (ou "la conscience") juste : être pleinement présent ici et maintenant.

La concentration juste : la pratique de la méditation.

https://www.bouddhisme-zen.com/principes-bouddhistes/octuple-sentier.html
http://bica-vipassana.blogspot.com/2007/08/le-noble-oculpte-sentier.html


Réincarnation



L'individu est une collection de cinq attributs (skandhas), qui évoluent, se flétrissent et disparaissent :
-Forme ou corps physique
-Sensations et sentiments
-Perceptions
-Expériences
-Conscience

S'attacher à son corps, ses sensations, ses perceptions, ses souvenirs et même à sa conscience provoque la souffrance.

Ce n'est pas tout ça qui se réincarne, c'est autre chose.

Divers


Être son propre refuge, ne pas avoir une foi aveugle, semble contradictoire avec le fait que les disciples répètent régulièrement qu'ils doivent "prendre refuge dans le bouddha, le dharma et la sangha"). C'est relevé dans le livre de Walpola Rahula "L'enseignement du bouddha" (vers 15%).

Les 5 empêchements à la compréhension de la vérité/à la pratique de la méditation zazen :
-la convoitise sensuelle, le désir pour le plaisir des sens
-la malveillance, la haine,
-la torpeur physique/mentale/la langueur, la paresse
-l'inquiétude, le tracas, les remords, l'agitation.
-le doute, dans le sens où pour avancer il faut du solide. Cela ne signifie pas qu'il faut avoir une foi aveugle.
Plus d'info

Les racines du mal sont l'ignorance et les vues fausses.

Sudinna : "il serait préférable que ton pénis aille dans la bouche d’un serpent venimeux que dans le vagin d’une femme."
Siddhartha : "parmi toutes les odeurs qui peuvent rendre esclaves, aucun n'est pire que le parfum d'une femme"


Résumé


D'après [url=https://www.dhammatalks.org/Archive/Writings/Ebooks/TheBuddhasTeachings_181215.pdf]ce livre[/url] beaucoup recommandé :

1) Selon le bouddha, il y a des tas et des tas de [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Loka]mondes qui se divisent en 3 catégories[/url] :
-[b]Des mondes "sensuel"[/b], avec notre monde animal/humain et plein d'autres mondes centrés sur les plaisirs sensuels et les souffrances. L'enfer est là également (souffrances physiques).
-[b]Des mondes de plaisir plus purs[/b], avec des humains qui nous ressemblent mais ne cherchent pas le plaisir du corps. Les demi-dieux qui interviennent parfois sur terre viennent de là.
-[b]Des mondes encore plus abstraits[/b], quasiment des purs esprits. Des dieux vivent aussi ici mais n'interviennent quasi jamais.

2) On passe à sa mort d'un monde à l'autre selon [b][u]les intentions[/u][/b] qu'on donne à ses actions, ce qui produit du karma. Ces réincarnations s'appellent "samsara". Même les dieux des 3e mondes peuvent tomber (rarement) dans les mondes cat 1.

3) On se réincarne car on désire des choses, liées au fait de se nourrir physiquement/mentalement.

4)Pour arrêter cette souffrance et ce cycle sans fin de réincarnation, il faut accepter les 4 nobles vérités, puis le chemin en 8 étapes, et d'autres trucs numérotés :
[url=http://traitplat.fr/images/580ce33cbae87a6fb4f319114e3b7c54.png][img]http://traitplat.fr/images/rd580ce33cbae87a6fb4f319114e3b7c54.png[/img][/url]

5) Et là on arrive dans une série de monde spéciale bonus cachées, les "pures abodes" :
https://en.wikipedia.org/wiki/Pure_Abodes

Un endroit où on est heureux mais sans être attaché à rien et on ne se réincarne plus jamais.

Zazen


Les règles


"Faire gassho" (合掌) signifie joindre les mains comme une prière, tous les doigts collés, le haut des doigts à hauteur du nez, les coudes écartés du corps.

-Entrer dans le dojo du pied gauche, s'incliner.
-S'incliner face au mur, puis dos à lui, avant de pratiquer Zazen.
-S'asseoir en lotus ou demi-lotus, trouver une position stable et confortable, les deux genous au sol.
-Faire gassho une fois assis.
-Poser les mains devant le ventre, paumes vers le ciel (main gauche sur main droite), les petits doigts touchant le bas ventre.
-Dresser la colonne vertébrale, en poussant le haut du crâne vers le haut.
-Laisser les pensées venir et les faire disparaitre à chaque expiration. Se concentrer sur la respiration, la posture. Ne pas entretenir les pensées.
-Lorsque la cloche retentit, faire gassho, sortir du dojo du pied droit.

Pratique importée en France par Taisen Deshimaru dans les années 1967 : il méditait au fond d'une boutique puis des gens sont venus lui demander de leur apprendre.

Citation de Taisen Deshimaru :
"Vous cherchez l’illumination, façon feu d’artifice ou son et lumière au château de Versailles. Vous rêvez au nirvana béat et absolu. Vous ne parlez que d’atteindre le satori [éveil] comme si c’était une porte à franchir pour que tous les problèmes soient réglés à jamais. Mais si vous y prenez garde, vous pourrez vous rendre compte que l’on a des satoris quotidiens : de petits satoris [mimés avec un espace entre le pouce et l’index], de grands satoris [il écarte les bras grands ouverts] ; en effet, tous les jours, à la suite d’une phrase entendue, d’une chose vue, d’un sourire, d’un événement particulier, vous passez par des prises de conscience : ce sont là des satoris."

Libre arbitre


Tout est lié à une cause. Ce déterminisme ne doit pas nous rendre apathique et penser que nos actions n'ont pas de sens, car on fait *nous même* partie de ce système de causes et de conséquences.

Nous évoluons grâce à nos actions. Que nos actions soient basées sur des causes, c'est normal.


C'est l'inverse qui serait terrible :
"Mesdames messieurs bonjours, des chercheurs on découvert que chaque décision que vous prenez est totalement due au hasard, pas du tout lié à votre vécu, vos réflexions, vos expériences."

Concernant le libre arbitre, il faudrait plutôt parler du "libre arbitre d'une personne". Car le libre arbitre, c'est la capacité d'une personne à prendre des décisions. Une personne est définie dans la vie courante selon son physique, ses souvenirs, ses réactions émotionnelles/inconscientes... Si on effaçait l'esprit de Bill et qu'on lui donnait l'apparence physique de Bob+ses souvenirs+ses réactions émotionnelles/inconscientes, Bill deviendrait Bob aux yeux de tous.
Si on avait vécu exactement la même chose que son voisin depuis sa conception, on prendrait les mêmes décisions que lui.

Donc, la chose qui décide, c'est un agrégat physique/mental, un corps, une expérience... il prend une décision selon son vécu. C'est là qu'est "le libre arbitre". Pas un concept abstrait, mais lié à une personne.

Sommes-nous uniquement nos souvenirs et notre apparence physique ? Je pense que non, nous sommes une conscience. Mais cette conscience ne décide pas : elle "est".

Tu fais partie de l'univers et tu effectues des actions selon les réactions de ton corps, comme un nuage dont les réactions laissent tomber de la pluie.

La valeur donnée à la pluie dépend des gens. Ont-ils soif ou au contraire les rivières sont-elles prêtes à déborder... Sont-ils amoureux du bruit des gouttes ou au contraire cherchent-ils le calme...

Doude dirait sans doute : c'est la souffrance qui guide donc la valeur que les gens donnent à la pluie.

Comme la goutte sur une fenêtre qui coule à gauche plutôt qu'à droite, c'est toi qui attribue de l'importance à gauche ou à droite. La goutte s'oriente selon le relief du verre, nous nous orientons selon les processus physiologiques de notre corps. C'est là qu'est notre libre arbitre, à notre échelle humain, dans ces processus physiologiques.

Dit autrement : "je" suis créé par une chaine de cause et de conséquences. "Je" choisis, dans ce cadre déterministe. Comme une goutte d'eau va à droite ou à gauche selon les imperfections de la vitre, le vent, sa taille... gros, selon la réalité née des causes précédentes. Quand je choisis d'aller à gauche ou à droite, c'est pareil, la direction qu'on suit nait de causes précédentes. Le choix est applicable dans un cadre déterminé. Il DOIT l'être ! Sinon, si on n'a aucune expérience, aucun passé, sur quoi devrait-on se baser pour choisir?


Qui suis-je ?


Quelqu'un m'a parlé d'un trou noir au centre de la galaxie, d'atomes et de molécules, je ne sais pas si c'est vrai. Je ne sais même pas si quelqu'un m'a parlé de tout ça, ou si j'ai imaginé que quelqu'un m'en a parlé. Mes pensées, mes actions, mes opinions sur le monde sont basées sur ma mémoire faillible.

Je ne sais pas non plus ce que je vois, ce que je touche ou ce que je sens : peut être n'est-ce qu'une illusion.

La méditation m'a fait prendre conscience que je ne suis pas ce que je pense.

Pourtant, il y a quelque chose au fond de moi, et je pense que c'est la conscience.

Et cette conscience est dans un corps, qui exprime ses besoins. Cette conscience est connectée à une mémoire et des pensées, qui façonnent le monde qu'on voit. Et tous les jours, nous agissons selon notre mémoire, nos pensées et notre corps, car nous n'avons pas d'autre raisons d'agir.

En méditant, on peut stopper le corps, les pensées et la mémoire de venir embêter notre conscience comme ils le font d'habitude. Et alors, nous voyons toutes les illusions qui formaient le "moi".

Qui suis-je ? Ce corps qui crie ses besoins, cette mémoire qui impose un cadre, ces pensées qui déroulent leurs narrations sans fin à ma conscience : ils font partie de moi.

Ma jambe fait partie de moi mais je ne suis pas ma jambe.
Mon corps, ma mémoire et mes pensées font partie de moi, mais je ne suis pas eux.

Le sens de la vie



Un objectif ?


Par "le sens", entend-on "un objectif" ? La question est-elle "quel est l'objectif que l'on m'a donné sur cette terre" ? Elle suppose un supérieur (dieu, un maitre) qui nous ordonnerait quelque chose. Si cet objectif nous semble absent, tant mieux, c'est qu'on est libre.

Est-ce que c'est un objectif dont on a pas conscience ? Quelque chose qu'on ferait naturellement peut être même malgré nous (se reproduire, consommer de l'oxygène, servir aux microorganismes) ? Là on s'éloigne de la question qui est souvent posée, qui se traduit souvent en "comment puis-je utiliser à meilleur escient le temps dont je dispose".

Laisser une trace éternelle


Quelque chose n'a-t-il de sens ou d'importance que parce qu'il est éternel ?

Rien n'est éternel


Une fleur fane, une étoile s'éteint. Donc rien n'a de sens ni d'importance ? Ca paraitrait bizarre d'avoir des mots comme "sens" ou "importance" ne désignant rien. Peut être pour déterminer ce qui est important/a du sens peut-on partir de ce qui nous semble, dans notre coeur, important, et déduire la définition à partir de là ?

Tout est éternel


Qu'est-ce que l'éternité ? Toute chose entrainant une conséquence, tout n'est-il pas éternel ? La fleur qui est née puis a fané s'est transformée et servira d'engrais. Une étoile qui explose a des conséquences éternelles sur son environnement. La vie d'une personne influence le monde, même de façon minuscule.
Donc étant donnée que tout entre dans ce cycle de causes/conséquences (et de plus, un objet comme une fleur ou un humaine est en réalité en permanence en changement), peut être que tout est éternel.

Divertissement


Selon Pascal on se distrait pour essayer d'oublier notre condition mortelle qui nous terrifie. Il considère même le travail comme un divertissement, dans le sens où on donne de l'importance à des choses qui n'en ont pas face à la réalité de notre temps limité.
Pour moi c'est faux d'une part car cette peur de la mort n'est pas partagée par tous et d'autre part car le temps limité n'est pas un problème ou n'existe pas (car le temps est une chaine de cause et de conséquence).
Peut être que l'être humain aime simplement s'occuper l'esprit car c'est un avantage évolutif. On aime résoudre des problèmes, on aime sociabiliser, on aime manger et boire car on tient ça de nos ancêtres (les moins curieux/moins sociaux/cherchant moins l'eau et la nourriture ne se sont pas reproduits).

Se consacrer à l'autre


Pourquoi un autre serait-il forcément plus important que nous même ? C'est un être vivant comme nous. Si un jeune homme se tue en poussant une vieille dame prête à se faire écraser, peut être que la vieille dame lui reprocherait.
Si un jeune homme se tue en sauvant un bébé cela parait mieux car l'enfant aurait peut être davantage de temps à vivre, mais au fond on ne sait pas si c'est le cas (peut être le bébé est-il malade) et est-ce si important ?
Si un jeune homme se tue en sauvant un autre jeune homme du même âge, de la même condition physique et intellectuelle, est-ce forcément bien ?

Se consacrer aux autres


Se tuer pour sauver plusieurs autres personnes, est-ce un bon sacrifice ?
Tout dépend de ce qui nous semble important, je pense qu'il n'y a pas de critère objectifs. Voir le paragraphe sur la morale, particulièrement l'utilitarisme.

Analyse


Le sens c'est ce qu'on veut, ce serait horrible si quelqu'un forçait un sens à notre vie.
Des éléments chimiques se sont rassemblés, la combinaison la plus favorable à la reproduction s'est développée, et à la fin ça donne nous. Nos ancêtres avaient des réflexes, des chemins neuronaux qui privilégiaient certains comportements et la combinaison qui donnaient des avantages s'est diffusé jusqu'à nous. Il n'y a pas de mauvaise réponse à "quel est le sens de la vie" (mais ça n'empêche pas qu'il y aura des conséquences à nos actes).

Sens donné par la vie intérieure



Un homme condamné à perpétuité dans une cellule. Qu'il se tranquillise, car même là, il peut toujours pratiquer et vivre une vie vertueuse.

Morale



Morale conséquentialiste



Pour prendre une décision, on se base sur les répercutions qu'auront cette décision.

Problèmes :
-impossible de voir l'avenir, on fait des suppositions.
-on peut facilement tordre ces suppositions : par exemple, "j'ai pris une plus grosse part de gateau que Bob car je pensais me servir de cette énergie supplémentaire pour travailler plus que lui".
-quelles conséquences prendre en compte ? Mon bonheur personnel ? Le bonheur du plus grand nombre ? Le bonheur des gens que j'aime ?

Utilitarisme


La philosophie de l'utilitarisme propose lors d'un dilemme de trouver la bonne décision en se basant sur le total de souffrance mais elle pose quelques problèmes :
-déjà il n'y a pas de raison de baser ses actions sur le niveau de bonheur total.
-impossible d'estimer le taux de bonheur de quelqu'un.
-le bonheur d'un mec qui ressent ses émotions super intensément sera prioritaire.
-comme toutes les morale conséquentialiste, on imagine le résultat de nos actions dans le futur, dur à prévoir.

En outre elle ne permet pas de trancher si simplement et plusieurs conclusions peuvent être tirés.
-Analyse simple : mieux vaut une seule personne de morte que 10, car la souffrance est moins grande.
-Analyse qualitative : mieux vaut 10 personnes mortes qu'une seule, car il s'agit d'une célébrité dont la mort impactera beaucoup de monde.
-Analyse prédictive : mieux vaut 10 personnes mortes qu'une seule, car les 10 personnes en question prévoyaient de faire du mal.
-Analyse quantitative : mieux vaut 10 personnes mortes sans souffrance qu'une seule avec souffrance..
...donc ça ne donne pas de solution.

En outre, elle autorise les faits suivants :
-trahison : mon peuple de 200 personnes ferait très plaisir à l'autre peuple de 200.000 personne s'il disparaissait. Leur bonheur serait supérieur à notre malheur de disparaitre. Je dois donc trahir mon peuple et aider les 200.000 à les faire disparaitre.
-variante du précédent : ça ferait très très plaisir à 3 fous meurtriers de me tuer, plus que la souffrance de ma mort, autant les laisser me tuer.
-cachoteries : mon ami a laissé son journal intime ouvert, je sais qu'il ne voudrait pas que je le lise mais moi ça me ferait plaisir et il ne le saura pas. Dois-je le lire ?
-délite les liens d'amitié/familiaux : entre sauver mon ami (ou mon frère) et un inconnu, je dois analyser le résultat total de bonheur (les liens d'amitié ou de famille ne sont pas pris en compte).
-ignore les relations de confiance : je n'honore pas le contrat passé avec toi car j'ai calculé qu'en fait ça mettrait en péril le taux de bonheur global.
-manipulation : il vaut mieux mentir que faire souffrir.

Voir le texte "Ceux qui partent d'Omelas" sur le sujet de l'utilitarisme (le bonheur de millier vaut-il la souffrance d'un seul).

Morale se basant sur des règles fixes (deontologique)


Pour prendre une décision, on liste les décisions possibles à l'avance. Dans la circonstance X, il ne faut JAMAIS faire Y.

Exemple :
-il ne faut jamais voler.
-il ne faut jamais tuer.
-il ne faut JAMAIS mentir (Kant défendait ça, le mensonge pour sauver une vie est plus grave que la perte de la vie, voir son essai "On a Supposed Right to Tell Lies from Benevolent Motives", ).

Problèmes :
-c'est très rigide, il y aura peut être 1% des situations où il faut mentir/voler/tuer. On peut régler ça en entrant plus en profondeur dans les détails ("il ne faut jamais tuer sauf pour défendre une vie") mais même là, c'est impossible de couvrir la complexité du monde réel.

Avantage :
-ça donne un guide simple pour 99% des situations.


Morale se basant sur des vertus



Pour prendre une décision, on se base sur des façons d'être. C'est notamment la morale stoïcienne qui prône d'être courageux, sage, tempérant et juste.

Problèmes :
-On peut mettre un peu ce qu'on veut dans ces vertus.

Contre argument :
-Ce n'est pas grave si c'est subjectif. Chacun est son propre juge, chacun est libre de définir sa propre morale. C'est pour ça que la première vertu stoicienne est la sagesse, la capacité à distinguer ce qui est bien, mal ou neutre (indifférent).

Morale stoïcienne


Se base sur 4 vertus.

Sagesse


Capacité de distinguer le bien, le mal, les indifférents.
Le bien : agir en accordance avec la nature. Respecter les vertus.
Le mal : ne pas agir avec modération. Ne pas respecter sa nature d'homme.
Indifférent : tout le reste, notamment les choses sur lesquelles on a aucun contrôle. Il y a des indifférents préférables ou non préférables.

Exemple d'indifférent :
-être riche est un indifférent préférable. Ce qui est important pour le stoïcisme c'est notre attitude face à la richesse, on ne doit pas y être attaché.
"je veux faire en sorte que tu possèdes [des biens, de l'argent...] sans trembler ; ce que tu n'obtiendras que d'une seule manière : en te persuadant que tu vivras heureux même sans elles, en les regardant comme toujours près de s'en aller."
"De la même manière qu'installer un malade sur un lit de bois ou d'or n'a aucune importance – où qu'on l'ait transporté, il transportera sa maladie avec lui – de même, qu'une âme malade soit placée dans la richesse ou dans la pauvreté n'a aucune importance : son mal la suit."
"pour les richesses, ce n'est pas en posséder ou non qui compte, mais ne pas en être dépendant."
(Lettres à Lucilius)

-être victime de quelqu'un (attention, ce n'est pas un appel à la passivité) :
"Un autre commet-il une faute contre moi ? C’est son affaire. Il a sa disposition propre, son activité propre. Pour moi, j’ai en ce moment ce que la commune nature veut que j’aie à ce moment, et je fais ce que ma nature exige qu’à ce moment je fasse."
Je le redis, ce n'est pas un appel à ne pas réagir. On peut agir tout en ayant conscience qu'il s'agit d'un indifférent.


Exemple de bien :
-la nature. Là les stoiciens partent du principe qu'il y a des choses universellement connues.
"il est contre nature de torturer son corps, d'avoir en aversion les simples soins de toilette, de rechercher la crasse et de se nourrir d'aliments non seulement grossiers mais infects et dégoûtants."
"la nature demande très peu"
(Lettres à Lucilius)

Les hommes sont faits pour vivre en harmonie, ils se disputent par ignorance.
"Se comporter en adversaires les uns des autres est donc contre nature"

Il faut travailler :
"Ne vois-tu pas que les arbustes, les moineaux, les fourmis, les araignées, les abeilles remplissent leur tâche respective et contribuent pour leur part à l’ordre du monde ? Et toi, après cela, tu ne veux pas faire ce qui convient à l’homme ?"
"Lorsque tu as peine à t’arracher au sommeil, rappelle-toi qu’il est conforme à ta constitution et à la nature humaine d’accomplir des actions utiles au bien commun, et que dormir t’est commun avec les êtres dénués de raison. Or, ce qui est conforme à la nature de chaque être est plus particulièrement propre à lui, plus naturel et, par conséquent, plus agréable aussi."

Morale se basant sur des vertus




CEPC


Corps, Emotions, Pensée, Conscience.

On peut lever un bras en réfléchissant ("je vais lever un bras") ce qui va envoyer un signal au corps, ou bien suite à une émotion (signal au corps également), ou bien automatiquement (le corps travaille seul, reflexe).

Notre corps peut marcher, danser, travailler sans qu'on ait besoin d'y réfléchir. Il y a une phase où on réfléhit, puis des automatismes corporels naissent.

On peut déplacer notre attention d'un côté ou de l'autre : laisser le corps travailler tout seul, laisser les émotiins nous guider, se noyer dans nos pensés ou prendre du recul sur tout ça en tant que conscience.
Pour moi le sweet spot est juste entre la pensée et la conscience : pouvoir réfléchir tout n'oubliant pas que je suis une conscience... Comme pour l'océan des émotions où on se retire dans les profondeurs il y a un océan de pensé vis à vis duquel on peut prendre du recul car... Nous ne sommes pas ce que nous pensons.


Pleine conscience de l'instant présent



Dans notre vie quotidienne, rien n'est éternel, un court et unique instant peut être précieux voire inestimable.
Aussi, il faut profiter au maximum de chaque bon instant et se rappeler que les mauvais instants sont temporaires. Avoir pleine conscience de l'instant présent, car il ne sera là qu'une seule fois. Puis se rendre compte que l'instant est passé.

Quand on est dans la souffrance je trouve que ça aide bien de se rappeler que rien n'est permanent, pas même cette souffrance.
Et se rappeler que rien n'est permanent pendant un évènement heureux aide à mieux l'apprécier.

Penser à son plaisir et se dire que tout est temporaire risque de générer du je-m'en-foutisme ou de l'égoïsme. C'est une voie possible, que je déconseille. Pour avoir une vie heureuse, mieux vaut faire le bien autour de soi en essayant de se mettre à la place de l'autre. Il faut faire attention à nos actions car un instant en engendre un autre, nos actions peuvent avoir des conséquences (elles mêmes temporaires).

Que les conséquences de nos actions soient temporaires ne doit pas nous encourager à faire le mal. Pour bien vivre, mieux vaut faire le bien, d'autant plus si nous sommes en état de pleine conscience, ce qui nous permet de faire le bien à chaque instant autant que faire se peut.

Essayer d'être dans l'instant présent force à se concentrer, dans un sens c'est apporter plus de respect à nos actions.

Intentions



Tes intentions sont importantes dans les actes que tu fais. Un même acte sera transformé par une intention différente.

Offrir un cadeau :
-pour se faire pardonner / pour obtenir quelque chose en échange / pour faire du bien à l'autre / par admiration pour l'autre / pour rendre jaloux quelqu'un / pour rabaisser l'autre...

S'écarter du chemin d'un homme :
-car il nous fait peur / car il est âgé et qu'on veut lui laisser la priorité / car il nous dégoûte.

Tenir la main de son conjoint :
-car on est amoureux / pour qu'il marche plus vite / parce que ça nous rassure / pour pouvoir marcher à son rythme.

Encore une fois on ne peut pas connaitre les intentions des autres et vice-versa. Et encore une fois ce sont les actions qui comptent.

Néanmoins :
-c'est important pour notre vie intérieure d'avoir conscience de nos intentions. Attention à ne pas se mentir à soi même en se prêtant des bonnes intentions pour faire de mauvaises actions.
-très souvent l'intention se reflète dans l'action.

L'amour vrai


Voir "limerence".

-Notre amour n'est pas conditionné par quelque chose chez l'autre.
-Souhaiter son bonheur.
-Ne pas chercher à le contrôler, attention la frontière est mince avec la protection qu'on veut lui donner.
-Etre capable de se sacrifier pour lui sans pour autant devenir son esclave.
-Inconditionnel par contre pas forcément éternel.

Raisons d'être en couple



A consulter avant de se mettre avec quelqu'un :

A1. Pour le plaisir des sens (on aime sa beauté, son parfum, sa voix...)
A2. Parce qu'on apprécie sa présence (on se sent bien avec, même sans parler)
A3. Pour le plaisir de sa conversation
A4. Pour sa façon d'être quand on est tous les deux
A5. Pour sa façon d'être en public
A6. Parce qu'elle nous fait rire
A7. Par le goût de découvrir une nouvelle expérience
A8. Pour avoir une personne avec qui partager ses passions (danse, musique, jeux...)

B1. Pour se flatter l'ego
B2. Par défaut, parce qu'on pense qu'on pourra pas avoir mieux

C1. Pour rentrer dans le moule imposé par la société
C2. Par pression familiale
C3. Parce qu'on a fait un pari avec quelqu'un
C4. Pour provoquer une réaction chez quelqu'un d'autre
C5. Pour se vanter auprès de ses amis

D1. Par défi
D2. Pour qu'elle nous motive à avancer dans la vie
D3. Pour se consoler après une rupture
D4. Parce qu'on ne veut pas être seul
D5. Parce qu'elle s'intéresse à nous
D6. Pour partager la vie quotidienne

E1. Pour combler ses désirs sexuels
E2. Pour satisfaire des besoins physiques (massages, calins, bisous...)
E3. Pour des raisons matérielles (argent, logement, assistanat...)
E4. Pour profiter de son statut
E5. Pour s'entraîner pour la "bonne" personne
E6. Pour entrer dans un rapport de force avec quelqu'un (domination, soumission, conflit...)

F1. Pour faire des enfants
F2. Pour construire une vie avec un partenaire
F3. Pour élever des enfants

G1. Pour lui faire du bien
G2. Parce qu'on veut l'aider
G3. Parce qu'elle nous rappelle notre ex (on a l'impression d'avoir une 2e chance)
G4. Pour surmonter quelque chose.
G5. Parce qu'on veut qu'elle nous apporte des mauvaises choses (autodestruction)

Raisons de l'acte sexuel



A1. Ressentir un amour profond pour l'autre qui se sublime en désir et acte charnel où on est pleinement dans l'instant présent.

B1. Trouver l'autre tellement mentalement beau/belle qu'on s'embrase de désir.
B2. Trouver l'autre tellement physiquement beau/belle qu'on s'embrase de désir.

C1. Vouloir donner du plaisir à l'autre.
C2. Se sentir désiré par l'autre.

D1. Penser à la personne actuelle mais en la projetant dans le passé/le futur (ya 10 ans, quand elle était sympa...).
D2. Penser à quelqu'un d'autre.
D3. En se mettant à la place du partenaire (on imagine qu'on est dans son corps).

E1. Envie de fourrer/se faire fourrer/frotter ses parties/calmer une démangeaison.

F1. Acte mécanique, pilote automatique.

G1. Car on cherche à obtenir quelque chose de l'autre.
G2. Car on cherche à se rassurer sur nous même (par ex compenser faible estime de soi).

H1. Pour le plaisir d'être dominé.
H2. Pour le plaisir d'être humilié.
H3. Pour le plaisir de laisser l'autre nous contrôler.

I1. Considérer l'autre comme un morceau de viande qu'on veut défoncer.
I2. Dégrader l'autre.
I3. Considérer l'autre comme sa chose, que l'on peut modeler et transformer selon ses propres désirs.

J1. Recherche de la performance (durée, position, etc).

K1. Pulsion naturelle et primordiale (la force de la Nature avec un grand N).

Tout ça peut se combiner et changer en plein ébat. Il peut aussi y avoir plusieurs couches de jeux de rôles.

Economie


La main invisible, l'équilibre du marché, l'état qui ne devrait s'occuper que des fonctions régaliennes (armée, police, justice) sont des théories d'Adam Smith reprise régulièrement. Problème : si on fait fonctionner la société sans protection sociale, en estimant que la loi de l'offre et la demande donnera un juste prix aux choses, qu'est-ce qui nous dit que l'équilibre auquel on arrivera donnera aux citoyens les moyens de vivre ?

Caractères



Il n'y a pas un ensemble de traits de caractère parfait. Dans certains cas, il est bon d'avoir une personne timide et obéissante, dans d'autres on veut quelqu'un d'imposant créant son propre chemin...

Par exemple, une personne parfaitement respectueuse des règles : bon rouage dans la société mais gèrera peut être mal les situations imprévues et ne désobéira pas à des règles stupides.
Une personne logique : bons diagnostics mais peut manquer d'empathie (et vice versa pour l'empathique).
Quelqu'un de créatif : nouvelles idées mais humour douteux et sensibilité à fleur de peau.

La voisine grande gueule, le mec macho, la copine pipelette, le geek timide, on est bien content de les avoir dans certaines situations.

Timidité


Quand on est avec quelqu'un, discuter avec. Ne pas avoir une conversation intérieure qui filtre et prépare ce qu'on va dire à l'autre.

-Être social, répondre aux invitations comme le disait Marc Aurèle : "ne pas, souvent et sans nécessité, dire à quelqu’un ou mander par lettre : « Je n’ai pas le temps. » Et, par ce moyen, constamment ajourner les obligations que commandent les relations sociales, en prétextant l’urgence des affaires."


Homme émotionnel



Dale Carnegie disait que l'homme est une créature émotionnelle. A mon avis, à la toute base nos actions naissent d'émotions puis sont effectuées avec notre capacité de raisonnement logique. La durée de cette partie logique variant dans le temps.
Les émotions naissant elles-mêmes d'une sorte de pensée sauvage, c'est à dire d'association confuse entre plusieurs éléments (par exemple vert=gentil, clochette=nourriture)... Bref, l'homme n'est pas, à la base, logique/scientifique/raisonné.

C'est à dire, par exemple :

0)(inconscient)Etant enfant, on a toujours eu une étagère au coin du mur. Ca parait normal.
1)L'émotion donne l'impulsion (le but ?) de construire une étagère. On est motivé !
2)La logique nous aide à atteindre ce but, quels outils prendre, comme assembler les éléments etc.

La durée entre 1 et 2 a été très courte. Elle peut être très longue, durer toute une vie, s'imbriquer avec la logique ?

Inconscient : Je veux vivre !
Emotion : Je suis motivé.
Logique : Il faut du fric donc un emploi.

Inconscient : Je ne VEUX pas aller faire du sport.
Emotion : J'ai la flemme de faire du sport.
Logique : Il est tard, ce serait mieux de remettre le sport à demain.

Inconscient : On refuse cette offre d'emploi car on suppose qu'il y a des méchantes personnes dedans.
Emotion : j'ai peur de faire ce boulot !
Logique : trouve des justifications logique pour pas le faire.

Inconscient : ce boulot ci ira.
Emotion : Je veux faire ce boulot.
Logique : Je ne réfléchis pas, je vais au travail c'est logique pour avoir du fric.

On peut peut-être surmonter notre peur de faire quelque chose en se mettant en mode "logique".
Par exemple, si on a peur d'aborder une fille, il faut faire en sorte qu'on soit poussé par l'impulsion logique et pas l'impulsion émotion : "je veux faire quelque chose, donc je dois aborder cette fille".

On peut sans doute avoir plusieurs voix inconscientes/émotionnelles/logiques qui se superposent pour un seul truc. Par exemple, on a plusieurs raisons de faire et ne pas faire de sport, on a plusieurs raisons de manger et ne pas manger ce gâteau supplémentaire...

Bref c'est un capharnaüm qui bout avant de prendre une décision et peu de gens semblent s'en rendre compte et sont simplement conscient de la couche logique.

Inductions



Je viens de lire SIVA de Philip K.Dick, un roman de science fiction dans lequel le personnage principal vit des phénomènes paranormaux qu'il tente d'expliquer. Malheureusement, par définition, les phénomènes sont inexplicables par des méthodes normales et ce personnage tombe alors dans la folie.

Quand j'étais petit, j'avais aussi parfois l'impression de vivre dans un film/que la marche du monde était basé sur ma vie/qu'il y avait un complot. Mais comment pourrais-je percer le complot à jour ? Qui me dit que ce n'est pas un faux complot pour m'amener à certaines conclusions pour dissimuler le vrai ?
Tenter d'expliquer un complot, c'est partir des conséquences (le monde semble organisé par rapport à ma vie) pour déterminer les causes, et non pas des causes aux conséquences. On appelle ça de l'induction.

L'induction, c'est l'inverse de la déduction. C'est ce que fait Sherlock Holmes : l'assassin est passé par la fenêtre, il pleuvait, le valet a des traces de boue sur les chaussures donc [il SUPPOSE que] le valet est coupable. Notez le SUPPOSE. Il est très important pour distinguer le "donc" de la déduction et le "donc" de l'induction. Non, pas de Holmes ne déduit pas, il induit. Si le valet a des traces de boue sur les chaussures, on ne peut pas déduire que c'est lui le coupable. On peut déduire que les chaussures sont couvertes de traces boue. Voilà.. Après, on peut INDUIRE que c'est le valet le coupable.

Les êtres vivants ne peuvent s'empêcher de faire des inductions. Par exemple, un chien pourra induire ainsi : mon maitre prend la laisse donc il va me faire sortir. Induction. Subtil, hein ?
Quelqu'un éternue donc il est enrhumé. Il sourit en me parlant donc il se fiche de moi. Il crie donc il est en colère. Il court dans la rue donc il est pressé.

C'est évidemment très utile, mais ça peut déraper très vite :
Il porte des chaussures pointues donc c'est un con de bourge. J'ai trouvé un point noir dans mon yahourt, donc quelqu'un a voulu m'empoisonner. Panne de PC quand je dois absolument taper un rapport, le cybercafé fermé, les potes absents, la biblio fermée exceptionnellement donc les forces de l'univers sont dirigées contre moi.


En voila un bon :
Bob tente de prouver qu'il peut lire dans les pensés de Carla en devinant une image qu'elle regarde tout en se situant à 10 km d'elle. Sur 100 essais, Bob ne se trompe pas une seule fois. Que peut-on en déduire ? Que Bob peut lire dans les pensés de Carla ? NON.
Il y a une infinité de raisons qui auraient pu faire que Bob réussisse les 100 essais. Un système de triche. L'intervention d'extraterrestres ou de dieu. Le fait que Bob vienne du futur et qu'il connaisse l'ordre de diffusion des images en avance. Le hasard.

Ne pas oublier de rajouter "Je suppose que", et se rappeler qu'on ne peut pas avoir la vérité avec des inductions.
Utiliser le rasoir d'Ockham pour trouver la vérité.

Échec en première année universitaire



Dans les universités de France, à peine un étudiant sur deux passe en seconde année. C'est évidemment très variable selon les disciplines. On va voir pourquoi ce n'est pas un problème, mais une solution.


J'en parlais avec un ami pour qui c'est la faute de ces feignants d'étudiants et pour qui il faudrait :

1) augmenter les droits d'inscription, pour que les élèves prennent les cours au sérieux.

Je ne comprends pas vraiment l'argument. Tout ce que ça va faire, c'est faciliter l'accès à l'éducation aux élèves les plus riches. Et donc ? Est-ce que c'est parce qu'on est plus riche qu'on est plus sérieux ?


2) mettre un examen à l'entrée, pour filtrer les bons élèves des mauvais en les évaluant.

Les évaluant sur quelle base, puisqu'ils n'ont pas eu de cours universitaire ? Sur leurs cours d'avant, bien entendu, c'est à dire sur les cours du lycée. Cet examen existe déjà, c'est le bac.


La deuxième idée n'est pourtant pas mal. L'idéal, ce serait de donner quelques cours, disons, pendant quelques mois, puis faire une évaluation et éliminer les mauvais éléments.


C'est exactement à ça que sert la première année de fac.

Déprime / suicide


Déprime



Un petit coup de déprime ?

Dites vous que c'est vous qui créez cette émotion. C'est vous qui vous vrillez le cœur à retourner sans cesse la chose dans votre tête. Ca vous coupe toute envie, c'est tellement facile de se laisser aller à cette sensation.

Pour en sortir, concentrez-vous sur ce que vous faites actuellement. Par exemple, si vous êtes en train de marcher, focalisez toute votre attention sur la promenade, chaque pas, chaque lieu traversé, chaque objet rencontré.

Si la déprime est légère, ça peut suffire.

C'est con, mais le seul moyen de se débarrasser de cette envie de ne rien faire.... c'est justement de se bouger le cul et de faire quelque chose.

Un autre exemple ?
Le seul moyen de résoudre l'absence de motivation à faire le ménage c'est... de se lancer et de faire le ménage. Le premier pas est le plus dur. Allez juste prendre le balai. Ouvrez juste votre livre de cours. Mettez juste vos affaire de sport. Une fois que vous avez fait ce premier pas, le reste viendra plus facilement.

Suicide



Pourquoi vous voulez vous suicider tout de suite ? C'est un choix important. Laissez vous quelques jours pour réfléchir. Vous verrez, il y a de fortes chances qu'à un moment donné, vous vous trouverez stupide d'avoir songé au suicide.

Quelle société idéale ?



Le problème... Respecter l'être humain, c'est à la fois respecter sa nature et à la fois respecter ses choix (qui lui permettent de ne pas se respecter lui-même).

Donc on tourne un peu en rond.

Une personne qui vend ses organes = oui, on respecte sa décision de vendre ses organes.

Une personne qui achète des organes = non, elle ne respecte pas la dignité de l'être humain car elle considère le corps humain comme une marchandise.



Je pense qu'il faut une société qui protège les personnes tout en permettant à chacun de se développer individuellement.

Protéger les personnes :
-On cherche éviter la souffrance.
-Donner le minimum vital, un toit, de la nourriture, des soins, la sécurité et les moyens de se réinsérer dans la société si la personne le souhaite.
-Les maladies mentales sont celles qui font souffrir la personne ou l'empêchent de fonctionner au sein de la société alors qu'il le voudrait.

Une personne qui veut se suicider = si elle veut se suicider, elle est en souffrance, on doit donc essayer par tous les moyens de la libérer de cette souffrance tout en protégeant sa vie.

Une personne qui veut arrêter de prendre ses médicaments = ok, respecter son choix.

Une personne dont le jugement est altéré qui refuse de prendre ses médicaments = pas ok. Reste à définir "jugement est altéré", peut être par le même moyen que l'on défini actuellement les mises sous curatelle ?7

Acheter la chair, le sang, le fait de porter un enfant = non, c'est mettre la personne en situation de souffrance.

Acheter les créations d'un menuisier, le temps de travail d'un plombier, une chanson = pour moi oui, le travail émancipe et est source de bonheur, l'être humain fonctionne comme ça, il n'y a pas de problème à rémunérer ça.

Richesse



La richesse, c'est quand on peut vivre dans un logement décent, manger de la nourriture de qualité, être traité pour toutes les maladies courantes, s'habiller correctement, sociabiliser, être formé et que avoir du temps libre.

Si vous dormez dans la même pièce que votre cuisine, que vous reposez un aliment en supermarché car trop cher, que vous gardez vos chaussures trouées car quand même c'est un investissement, qu'un rencard au resto vous donne des sueurs froide ben pour moi c'est un signe de pauvreté (ou radinerie).

Attention avec augmentation des revenus on a augmentation des dépenses (lifestyle creep), les critères bougent : la définition d'un logement décent change -> un toit qui fuit pas -> un quartier pas craignos -> plusieurs pièces -> un jardin -> un beau quartier -> une pièce "pour les invités" -> un grand jardin...

Des vêtements pas troués -> des costards Jules -> des vrais costume.

Un petit resto -> un beau resto
Etc.

En fait quand on se dit que machin est riche car il est mieux habillé/logé/etc, il galère peut être autant que nous à son niveau social.
Et c'est pas parce qu'on gagne plus qu'on va forcément épargner plus -> on galère pareil à maintenir le niveau de vie de sa classe.

En outre avoir des évènement comme un accident/un proche malade/un gosse peut faire retomber dans la pauvreté. Le logement devient alors trop petit, le temps libre disparaît, les fringues c'est pour lui etc.

Sénèque : "ce n'est pas celui qui a peu mais celui qui désire plus qui est pauvre." "quelle est la mesure de la richesse ? La première, posséder ce qui est nécessaire ; la deuxième, ce qui est suffisant."

Egalité des chances



Pourquoi Bob a davantage de privilège que Bill ? Est-ce uniquement par chance ?

Ce serait effectivement "par hasard", si on naissait du néant et qu'on était téléporté bébé aléatoirement sur un point de la planète. Mais Bob viens d'une longue chaîne de personnes qui ont souvent essayé de donner la meilleure vie possible à leurs descendants. Du point de vue de parents le confort de leur enfant n'est pas du hasard mais le fruit de leur travail. Pourquoi le père de Bob a-t-il choisi de payer des tuteurs privés à son fils plutôt qu'à Bill ?

Contre argument : une famille a en général peu d'influence sur sa situation personnelle.

Divers



You can almost paint with anything, all you have to do is pratice. (Bob Ross) "Il faut juste pratiquer pour arriver à quelque chose, ce n'est pas dur !"

Si je pouvais contrôler les désirs de ma femme, ce serait très facile de la rendre heureuse. Mais je ne peux pas, et je dois donc me soumettre à ses désirs.

"On se fait traiter comme on laisse les autres nous traiter." Au lieu de se plaindre d'être mal traité par quelqu'un, ne pas se laisser faire.

Quand on présente quelque chose, les gens s'attardent souvent sur des petits détails, même si on leur prévient de les ignorer. Faire attention aux détails. On a souvent une seule chance d'émerveiller les gens : quand on leur présente quelque chose pour la première fois. Ne pas hésiter à attendre avant de présenter son travail à un client.

On a moins de critiques négatives sur son travail quand une personne est en face à face, par exemple en convention, ou alors quand c'est une connaissance. Quand on voit quelqu'un s'émerveiller de ce que l'on fait, prendre ça avec du recul : peut être qu'il s'émerveille que nous (la personne qu'il connait) puisse faire des choses pareilles.

Etapes de "conscience" : http://waitbutwhy.com/2014/10/religion-for-the-nonreligious.html

Stoicisme : https://fr.wikisource.org/wiki/Manuel_d%E2%80%99%C3%89pict%C3%A8te_(trad._Thurot)

Mâle Alpha :
-ne pas confondre avec "la personne la plus virile".
-plutôt qu'un individualiste fort physiquement, désigne la personne qui protège des conflits internes/externes, console, renforce le groupe. Il peut donc s'agir d'une personne faible physiquement mais capable d'apporter du réconfort à beaucoup de monde (Gandhi, Jésus).
-une personne dominant un groupe ne dominera pas forcément dans un autre. Un très bon Karatéka sera peut être mâle alpha sur les tatamis mais pas du tout si on l'invite dans un groupe de jeux de société ou un groupe d'alpinistes.

Solitude : ne pas trouver de personnes qui nous comprennent.

Instinct


Les animaux ont des instincts : remonter la rivière, construire un nid, se déplacer en zigzag, chasser... Les êtres humains ont également cela (peur instinctive des araignées et des serpents par exemple).
On a du plaisir en suivant notre instinct, et lorsqu'on est plus dans l'environnement correct ils continuent de s'exprimer mais différemment : le chat qui chasse le pointeur laser, l'être humain qui veut amasser des ressources, la loutre apprivoisée qui veut se construire un nid avec des rubans.

Exemple :
-on est attiré par les choses qui brillent comme de l'eau (pierre précieuse...) car les humains qui été cablés de la sorte avaient plus de chances de survivre.
-ramper vers un sein.
-plaisir d'organiser les concepts logiquement.



Textes moraux


La liane


Se promenant dans la nature, un homme rencontre soudain un tigre. Il fuit, l'animal sur ses talons, jusqu'à être bloqué par un précipice ! Saisissant une liane providentielle, il a le temps de descendre et de se mettre à l'abri du fauve rugissant au dessus de lui. Hélas, juste en dessous de lui tourne un autre tigre, prêt à le dévorer.
C'est alors que deux petites souris, une noire et une blanche, commencèrent à grignoter petit à petit la vigne...

L'homme avisa alors une appétissante fraise qui poussait juste à côté de lui. Il lâcha une main pour la saisir. Qu'est-ce qu'elle était bonne !


Porno



-L'industrie est majoritairement nocive aux acteurs/actrices.
-Avec l'habitude le plaisir baisse et peut pousser à chercher des scènes de plus en plus extrêmes.
-Déformation de la perception de l'autre dans la vie réelle.
-En majorité des scènes objectivantes/violentes/humiliantes, pas sain de prendre du plaisir devant la souffrance ou l'humiliation des autres.


Des liens concernant la consommation de porno.
-Les consommateurs de pornographie réagissent moins au stimuli sexuels que les autres ; Autre point de vue sur le sujet.
-Des stars du porno racontent l'horreur de leur métier.
-Effets sur les pré-ados
-Quitting porn and masturbation changed my life

Relations homme/femme




Sites de rencontres


Mon expérience/mes conseils en tant que mec pour les débutants. Il n'y a pas de recette miracle. Il faut pratiquer. En outre c'est très contextuel : ça dépend du milieu dans lequel vous êtes, des physiques, des personnalités... donc n'appliquez pas tout ça aveuglément.

-Les photos sont très importantes. Montrez un peu ce qu'elle pourra vivre avec vous : par exemple une photo de vous, une avec des amis, une en train de pratiquer une activité... les photos trop travaillées peuvent desservir (en train de poser pour un photographe).
-Plus la description est longue, plus elle vous dessert. Rajouter des choses dans la description, c'est prendre le risque de critères éliminatoires (voir cette étude scientifique sur le sujet).
-Une femme peut avoir 100 fois plus de matchs qu'un homme (3 par semaine pour un homme, 300 par semaine pour la femme) donc avec un tel volume les descriptions ne sont souvent pas lues.
-Prenez soin de vous. Bien s'habiller, bonne forme physique (se mettre au sport peut être...), une bonne hygiène, bien rasé, coiffé etc.
-Plus de 99% des profils ne matchent pas.
-Les gens écrivent souvent sur leur profil les vertus qu'il leurs manquent. Si vous voyez écrit "Je suis bienveillant", ça signifie plutôt "j'aimerai être quelqu'un de bienveillant"/"que vous me voyez comme quelqu'un de bienveillant".
-Beaucoup de personne cessent de répondre rapidement/tout à coup, c'est comme ça.
-Les sites de rencontre peuvent être désespérant/déprimant, attention à vous.
-Ayez une vie en dehors de votre recherche : trouvez des passes-temps où vous côtoyez des gens.
-Ne pas avoir l'air désespéré dans sa description ou ses messages. Ne pas envoyer trop de texte (quelques phrases par jour suffisent), pas de messages trop insistants, de photos excessivement travaillées etc.
-Pour savoir si vous racontez n'importe quoi, imaginez que ce que vous écrivez soit dit en vrai, devant une amie d'amis à une soirée par exemple, et que vous souhaitez la faire sourire.
-Gardez une conversation agréable et positive. Vous pouvez la complimenter/sexualiser un peu, on est là pour ça (mais pas obligé si vous n'êtes pas à l'aise avec ça).
-Mettez-vous un peu à sa place.
-Intéressez-vous à elle.
-Ne restez pas bloqué sur une seule personne, parfois ce n'est pas compatible et c'est la vie.
-Lisez entre les lignes, ne prenez pas tout ce qui est dit au premier degré. Parfois il ne vaut mieux pas répondre directement aux questions comme un bourrin mais rebondir avec une plaisanterie, un compliment, une proposition...
-Ne pas tout balancer sur vous même en croyant qu'être parfaitement transparent va vous aider à trouver l'âme soeur plus facilement.
-Pour beaucoup de femmes, plus un homme est convoité, plus il sera intéressant. C'est donc ne pas vous mettre en valeur de dire que vous avez connu peu de partenaires.
-Ca peut aussi être jouer en votre défaveur si vous dites que vous avez eu beaucoup de partenaires.
-De toute façon, évitez de donner le nombre de partenaires que vous avez déjà eu et de donner trop de détails sur ceux-ci (ce n'est pas très élégant).
-Si vous ne respectez pas les conventions sociales, vous aurez plus de mal à sociabiliser.
-Meilleurs jours pour proposer un rencard : jeudi, mercredi, dimanche (le matin fait moins "rencard" mais ça marche aussi), mardi, lundi, vendredi (pas bon car souvent prises), samedi (pas bon car jour de courses etc et soirée souvent prise).
-Les rencards sont l'occasion d'apprendre à se connaitre. Ne pas non plus les transformer en interview. J'ai lu que les femmes étaient plus sélectives que les hommes virtuellement mais que par contre les hommes étaient plus sélectifs lors de la rencontre.
-Vous n'êtes pas en train de jouer votre vie ou prévoir votre mariage sur un rencard. Relax. Vous rencontrez simplement une nouvelle personne avec comme bonus un début d'attirance mutuelle (virtuelle).
-Pensez à la logistique : va-t-il pleuvoir, quel itinéraire, quels transports, peut-elle marcher longtemps, quels sont les cafés ouverts etc.
-Lors du rencard, avoir plusieurs activités en tête : une courte qu'on va proposer (par exemple un café), suivi par d'une plus longue (une promenade, un resto, un musée) qu'on garde en tête sans proposer. En cas d'incompatibilité, on peut ainsi uniquement faire l'activité courte et ne pas prolonger inutilement.
-Pour le premier rendez-vous privilégiez des activités en public, où on peut partir facilement, où on peut rire et discuter. Jardins, bar, certains musées=OK. Cinéma, escape game, long trajet en voiture, chez vous=pas OK.
-Pas de stress lors du premier rencard, vous n'êtes pas obligé d'embrasser ou quoi que ce soit.
-Ce n'est pas parce que vous avez fait des efforts (X rencards, investi tant de temps ou d'argent...) que la personne doit faire quelque chose en échange.
-Faire attention à la symbolique des choses, si vous vous mettez en couple (qui sait) les petites choses du début auront de l'importance. Pour vous aider à savoir lesquelles, projetez vous dans un futur avec elle où elle dirait "souviens toi, pour le premier rendez-vous, tu as dis X puis fais Y....". Offrez-lui des souvenirs jolis/amusants/mignons.
-Si vous l'invitez chez vous ou que vous allez chez elle, le plus important est de la mettre à l'aise. En général c'est très stressant d'être avec un inconnu dans un endroit où quelque chose qui peut se passer.

Quelques conneries que j'ai faites ou vues


Des trucs très basiques :
-Alors que Bob marche avec Josie main dans la main, il voit un gros papier par terre. Bob le ramasse, un peu pour nettoyer, un peu pour montrer à Josie qu'il prend soin de l'environnement. Josie trouve surtout ça dégueulasse et veut que Bob se lave les mains avant de la toucher de nouveau. Ne faites pas comme Bob,

-Josie, en uniforme de travail, demande à Bob s'il la trouve belle comme ça. Bob répond qu'elle est surtout impressionnante, plutôt que belle. Ne faites pas comme Bob, profitez-en plutôt pour faire un compliment.

-Bob accueille Josie chez lui. Il décide de la traiter "comme un pote" pour faire baisser sa propre pression. Ne faites pas comme Bob, rendez plutôt la rencontre jolie ou un peu excitante.

-Bob arrive dans un nouveau lieu où aussitôt Josie s'intéresse à lui. Il pense : "super cet endroit, les filles s'intéressent à moi ici !" et laisse passer sa chance avec Josie car "il y en aura forcément beaucoup d'autres car j'en ai trouvé une intéressée rapidement". Ne faites pas comme Bob, ne laissez pas passer votre chance et faites l'effort de faire connaissance (échanger les numéros, prévoir un rencard etc s'il y a du feeling).

-Bob se promène avec Josie. Il décide de marcher 45 minutes avec elle. Josie déteste marcher. Ne faites pas comme Bob, au minimun prévenez votre Josie que vous allez marcher, au mieux ayez des solutions pour ne pas marcher.

-Alors que Bob marche avec Josie pour aller chez elle, il s'énerve sur les bacs poubelles laissées au milieu du trotter. Très gênant pour les personnes en fauteuil roulant et les pousettes ! Il décide de ranger les poubelles de la rue : Josie va certainement apprécier que Bob soit un homme d'action, qui pense à la communauté. Ne faites pas comme Bob, laissez les poubelles où elles sont.

Sexe


-Le contexte est beaucoup plus important que la stimulation physique. Imaginez que vous marchiez à côté d'un buisson et qu'une feuille d'arbre vous caresse le dessus de la main. Aucune sensation particulière. Maintenant, imaginez que vous êtes en face d'une fille magnifique qui vous regarde sensuellement et vous donne une caresse de même intensité sur la main.
-Les préliminaires commencent plusieurs heures avant l'acte. Ils commencent même avant de la voir. Lui envoyer des messages coquins, sortir bien habillés en ville, tout ça peut être des préliminaires.
-Beaucoup de femmes aiment être désirées.

Couple


-Si vous cherchez du sérieux vérifiez que vous avez les bases : autonomie, votre chez vous, habitudes des tâches domestiques, une source de revenu stable...
-Sachez distinguer une demande de sexe, d'une demande de jeu (répondre par une blague), d'une demande d'affection (répondre par des sentiments), d'une demande injustifiée juste pour tester vos limites (ne pas répondre ou tourner ça en dérision). Par exemple, si, couchée avec vous sur le canapé, elle vous demande d'aller lui chercher quelque chose, c'est une demande injustifiée et .
-Avoir des passions en commun ce n'est pas un prérequis ni même très important (même si 2 personnes ont la BD, la musique ou les films en passion commune, ça n'a que très peu d'intérêt si les genres sont différents).
-Faites les tâches domestiques comme si vous étiez célibataire.
-N'attendez pas de félicitations, ce n'est pas votre mère. Vous avez votre vie et elle la sienne. Si vous gagnez une grosse somme d'argent, ne soyez pas étonné si elle réagit en disant "d'accord, mais as-tu sorti la poubelle ?". N'attendez pas de bravo parce que vous avez réparé tel truc dans la maison.
-Ne dites pas "je t'aime" en premier, car c'est lui enlever une petite victoire (celle d'avoir conquis votre "je t'aime").
-Gardez les conseils des sites de rencontre notamment : prendre soin de vous (habillement, physique, hygiène). / Gardez une conversation agréable et positive. / Faire attention à la symbolique des choses / Mettez-vous un peu à sa place / Ne restez pas bloqué sur une seule personne / Ayez une vie en dehors de votre couple.
-Tenir ses promesses. C'est pas du tout attirant un partenaire qui ne tient pas ses promesses (même des promesses à un autre que nous) car on ne sait pas si on peut compter sur lui, et donc construire quelque chose avec.
-Faite attention aux intentions que vous mettez dans les actes. Offrir des fleurs car on a quelque chose à se faire pardonner, ou car on a peur de perdre la personne, ou car c'est une routine régulière, ou car on a envie de faire plaisir sans arrière pensées et sans vouloir quelque chose en retour, c'est très différent.
-Ne pas faire des choses pour en avoir une autre en retour : "j'ai fais X, donc la personne est supposée faire Y en retour".
-Méfiance si l'autre personne demande 100% de transparence dans le couple, elle veut peut être 100% des infos vous concernant sans donner 100% de son côté. En outre, c'est souvent un peu plus attirant de garder des parts de mystère donc je ne conseille pas d'être transparent à 100% sur tous les aspects de sa vie, sur ses fantasmes, sur son passé, sur ses désirs.

Yin / Yang



On a tous plus ou moins une attitude d'un côté ou de l'autre. La répartition peut changer selon les circonstances (on pourra être plutôt leader et logique dans son boulot mais suiveur et émotionnel dans un nouveau hobby par exemple) et évoluer au fil du temps.
On peut aussi être 30% Yin et 70% Yang, pas besoin de cocher absolument toutes les cases.
Souvent, les 2 se complètent, s'équilibrent. Par exemple une femme à qui il manque du Yang cherchera un homme qui en a beaucoup.

Yin


-écoute souvent ses émotions, son instinct (peut donc sembler agir de façon incohérente si une action émotionnelle suit une action logique par exemple).
-empathie.
-attention au détails.
-contradiction vivante entre ce qu'elle dit/fait/pense.
-approche indirecte avec les gens (faire comprendre quelque chose à l'autre sans lui dire).
-cherche un roc, quelqu'un de solide.
-aime "tester" ses partenaires, semer des fausses pistes pour vérifier son intelligence, provoquer des crises pour vérifier sa solidité.
-rend rarement la pareille lors d'un service (elle pense que ça lui est dû, que c'est normal).
-parler ne sert pas à communiquer des informations mais est un moyen de rapprochement, sociabilisation.
-peut changer rapidement d'émotion.
-apprentissage par coeur sans chercher les raisons.
-mentalité obéissante, suiveuse.
-a besoin du cadre et des difficultés à agir en dehors.
-peut s'adapter rapidement à un changement d'organisation ou de supérieur.
-cherche chez le partenaire de l'ambition (ou de la richesse -que ça soit matériel ou spirituel).
-pense connaitre la psychologie/la communication.
-de l'attention à la symbolique des choses.

Yang


-écoute sa logique.
-cherche les raisons avant d'obéir.
-préfère comprendre qu'éxécuter bêtement ou apprendre par coeur.
-ne s'adapte pas rapidement à un changement de direction ou d'organisation, résistance au changement.
-sait rapidement prendre des initiatives hors cadre, hors règlement si ça permet d'atteindre un objectif.
-peu d'empathie.
-peu d'attention aux détails.

Transparence



Pourquoi tout n'est pas transparent et simple ?
-Tabou social : de la même manière qu'on va pas parler de ses problèmes de santé à chaque personne qu'on rencontre, on ne va pas parler de ses désirs à part à des proches.
-Thème pouvant provoquer des jalousies, des luttes de pouvoir, du dégoût.
-Très facile de coller une étiquette et de moquer.
-Comme dans un entretien d'embauche ou une négociation : certains pensent que si on veut comprendre à quel point l'autre est compatible avec nous c'est se desservir de lui donner une solution toute faite.

Citations




"You can measure the size of a person by what makes him or her angry." - Dale Carnegie
"The best fighter is never angry." -Lao Tzu

"You pay the price for everything you do and everything you do not do." - J. Peterson
"Tout a un prix." - une copine
Tout a un prix, ce qu'on fait et ce qu'on ne fait pas.
"Le prix de la liberté, c'est la solitude." - Hervé Godec

It takes something more than intelligence to act intelligently. -Fyodor Dostoyevsky

“Everything that irritates us about others can lead us to an understanding of ourselves.” - Carl Jung.
"When you see a good person, think of becoming like her/him. When you see someone not so good, reflect on your own weak points." -Confucius

"After all, even in prison, a man can be quite free. His soul can be free. His personality can be untroubled. He can be at peace." -Oscar Wilde

"Even in prison you can still practice and live a virtuous life."

"Tout le monde possède une ombre, et plus elle est refoulée de la vie consciente de l’individu, plus elle est noire et dense. En tout état de cause, il s’agit de l’un de nos pires obstacles dans la mesure où elle contrecarre nos intentions les mieux intentionnées." - Carl Jung

"The two most misused words in the entire English vocabulary are love and friendship. A true friend would die for you, so when you start trying to count them on one hand, you don't need any fingers." - Larry Flynt

"He who conquers others is strong; He who conquers himself is mighty." -Lao Tzu

"When a clown moves into a palace, he doesn't become a king. The palace becomes a circus." -Turkish proverb

"If you know the enemy and know yourself, in one hundred battles no danger. If you know yourself but not the enemy, one victory for one loss. If you know neither the enemy nor yourself, in every battle certain defeat." -Sun Tzu, The Art of War

"Every saint has a past, and every sinner has a future." -Oscar Wilde

"It takes the same effort to think small than to think big. But to think big frees you from the insignificant details." -Jorge Paulo Lemann

"I've learned that people will forget what you said, people will forget what you did, but people will never forget how you made them feel." -Maya Angelou

"Moi contre mes frères; mes frères et moi contre mes cousins; mes cousins, mes frères et moi contre les étrangers." - proverbe bédouin.

"Wealth consists not in having great possessions, but in having few wants." -Epictetus
"The secret of happiness, you see, is not found in seeking more, but in developing the capacity to enjoy less." —Socrates

"Winning isn't everything -but wanting to win is." -Vince Lombardi

"Never miss a good chance to shut up." -Mark Twain

"The problem with the world is that the intelligent people are full of doubts, while the stupid ones are full of confidence." -Charles Bukowski

"Anyone who loves in the expectation of being loved in return is wasting their time." - Paulo Coelho
"Do something for others because you want it, not because you want something in return."


"There is no passion to be found playing small - in settling for a life that is less than the one you are capable of living.” - Nelson Mandela
"Never settle for a life you don’t want when God is trying to give you a better life." -Shannon L. Alder

"Men always want to be a woman's first love - women like to be a man's last romance." -Oscar Wilde

"Set your life on fire. Seek those who fan your flames" -Rumi

"It is easier to find men who will volunteer to die, than to find those who are willing to endure pain with patience." -Julius Caesar

"As a man thinketh in his heart, so is he." -- Proverbs, chapter 23, verse 7

"Talent hits a target no one else can hit. Genius hits a target no one else can see." -Arthur Schopenhauer

"Everything that irritates us about others can lead us to an understanding of ourselves." -Carl Gustav Jung

"The more powerful and original a mind, the more it will incline towards the religion of solitude." -Aldous Huxley

"As we work to create light for others, we naturally light our own way." -Mary Anne Radmacher

"I notice that you use plain, simple language, short words and brief sentences. That is the way to write English―it is the modern way and the best way. Stick to it; don't let fluff and flowers and verbosity creep in." -Mark Twain

"Whether you think you can, or you think you can't, you're right." -Henry Ford

"My father didn’t tell me how to live. He lived and let me watch him do it." -Clarence Budington Kelland

"Imperfect action beats perfect inaction every time." -Harry S. Truman

"To avoid criticism say nothing, do nothing, be nothing." -Elbert Hubbard

"Those who do not move, do not notice their chains." -Rosa Luxemburg

"It does not matter how slowly you go as long as you do not stop." -Confucius

"Always be yourself, express yourself, have faith in yourself, do not go out and look for a successful personality and duplicate it." -Bruce Lee

"The greatest tyrannies are always perpetuated in the name of the noblest causes." -Thomas Payne

"It’s your road, and yours alone, others may walk it with you, but no one can walk it for you." - Rumi

"Fill your bowl to the brim and it will spill. Keep sharpening your knife and it will blunt. Chase after money and security and your heart will never unclench. Care about people’s approval and you will be their prisoner. Do your work, then step back. The only path to serenity." -Lao Tzu

"Don’t think that your good attitude toward others is your gift to them. It’s a gift you give to yourself." -Leo Tolstoy

"A man can be himself only so long as he is alone; and if he does not love solitude, he will not love freedom; for it is only when he is alone that he is really free." Arthur Schopenhauer

"You don't make progress by standing on the sidelines, whimpering and complaining. You make progress by implementing ideas." -Shirley Chisholm

"Before enlightenment chop wood, carry water. After enlightenment chop wood, carry water." - proverbe Zen.

"People buy into the leader before they buy into the vision." - John C. Maxwell (Pour convaincre quelqu'un il faut d'abord le séduire, après ils se rangeront d enotre côté, peu importe si on change d'avis).